Eco-Medias

Le groupe Eco-Medias est une société anonyme au capital social d’environ 5 millions de USD. Créé en 1951, Eco-Médias regroupe aujourd’hui 5 publications, 1 société d’impression et une école de journalisme. Cette société a également vu de prestigieux actionnaires s’y associer. Aujourd’hui, aux côtés du couple Dilami/Salah qui sont les fondateurs et les rédacteurs en chef des deux quotidiens du groupe, L’Economiste et Assabah, on peut compter parmi les actionnaires le groupe Global Communication de la holding de la famille royale (Société nationale d’investissement - SNI), la Société Marocaine de Participations (SOPAR), de la famille Kettani - l’une des plus riches du pays, et Sunergia, qui se présente comme le pionnier du marketing au Maroc, détenu par Khalid Belyazid, le rédacteur en chef de l’Economiste, le quotidien francophone du groupe.

Aux côtés de ces actionnaires, le groupe Eco-Medias compte également des actionnaires symboliques, dont la participation équivaut à environ 0.003%. Par exemple, Meriem Bensalah détient une part au sein du groupe. Premiere femme à la tête du patronat en tant que présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), elle est administratrice du groupe familial Holmarcom, l’un des groupes les plus importants du pays au chiffre d’affaires d’environ 400 millions de USD en 2012. Une autre part est détenue par Driss Benhima, ex-PDG de Royal Air Maroc (2006-2016), qui a également occupé des positions telles que PDG de Office National de l'Electricité (ONE) de 1994 à 2001, Ministre des Transports, de la Marine marchande, du Tourisme, de l'Énergie et des Mines (1997-1998), directeur de l'Agence de promotion et de développement des provinces du Nord (2004-2006) ou encore gouverneur (wali) de la région du Grand Casablanca (2001-2003). Deux autres parts sont détenues par Amyn Alami et Mourad Cherif, l’un banquier et co-fondateur du groupe Casablanca Finance Group (CFG) et l’autre, ancien ministre et ex-PDG du groupe ONA, devenu la SNI, qui a également été nommé par décret royal à la tête de  l'Office chérifien des phosphates (OCP) - l’un des principaux exportateur de phosphate dans le monde - de 2002 à 2006.